![HENRI MATISSE, Monette Vincent, 1942](https://artlogic-res.cloudinary.com/w_1600,h_1600,c_limit,f_auto,fl_lossy,q_auto/artlogicstorage/helenebaillygallery/images/view/dbcda67110b3b42c9ad8b7fd560afb1ej/helenebailly-henri-matisse-monette-vincent-1942.jpg)
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HENRI MATISSE 1869-1954
Monette Vincent, 1942
Fusain et estompe sur papier
40 x 30 cm
95 x 85 cm (avec cadre)
95 x 85 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par Georges Matisse le 19 décembre 2020. Cette œuvre est enregistrée dans les Archives Matisse sous le n°H118
Signé et daté en bas à gauche : Henri Matisse ; 11/42
En 1941, après avoir subi une lourde opération, Henri Matisse est alité dans son appartement-atelier de l’Hôtel Régina à Nice. Il entame dès lors une série de dessins représentant ses...
En 1941, après avoir subi une lourde opération, Henri Matisse est alité dans son appartement-atelier de l’Hôtel Régina à Nice. Il entame dès lors une série de dessins représentant ses modèles favoris. Réalisé en novembre 1942, notre portrait de Monette Vincent est caractéristique de cet ensemble. Matisse se focalise sur le visage et le buste de son modèle et se détourne d’une représentation réaliste en ne retenant que l’essence de sa physionomie. Estompant le fusain sur la quasi totalité du visage et du buste, le peintre suggère subtilement le modelé de la peau et du vêtement de Monette.
Dans son article "Notes d’un peintre sur le dessin" publié en 1939, Matisse décrivait déjà les avantages de ce médium qui lui permet “de considérer simultanément le caractère du modèle, son expression, la qualité de la lumière environnante, et tout ce qui ne peut être exprimé que par le dessin”. Ce dernier a toujours occupé une place centrale dans la pratique artistique matissienne ; la spontanéité que lui autorise cette technique lui permet une proximité émotionnelle plus forte avec son modèle.
Au début des années 1940, les femmes, qui sont alors l’une de ses principales sources d’inspiration, ne sont pas choisies par l’artiste uniquement pour leur beauté, mais surtout pour la sensualité, le caractère qu’elles dégagent. Monette Vincent, de son vrai nom Simone Martin Vincent, est une jeune femme suisse qu’il rencontre au mois de juillet 1942 par l’intermédiaire de son ancien modèle, Nézy-Hamidé Chawat. Début août, Nézy lui recommande également une jeune comtesse italienne, Carla Avogadro, qui présentera à son tour à Matisse Michaella, sa sœur cadette. Les trois jeunes filles poseront à tour de rôle pour le maître. Entre 1942 et 1945, il produira en effet plus d’une dizaine de portraits de ces trois grâces, où il usera plus d’une fois de cette merveilleuse estompe, si caractéristique.
Dans son article "Notes d’un peintre sur le dessin" publié en 1939, Matisse décrivait déjà les avantages de ce médium qui lui permet “de considérer simultanément le caractère du modèle, son expression, la qualité de la lumière environnante, et tout ce qui ne peut être exprimé que par le dessin”. Ce dernier a toujours occupé une place centrale dans la pratique artistique matissienne ; la spontanéité que lui autorise cette technique lui permet une proximité émotionnelle plus forte avec son modèle.
Au début des années 1940, les femmes, qui sont alors l’une de ses principales sources d’inspiration, ne sont pas choisies par l’artiste uniquement pour leur beauté, mais surtout pour la sensualité, le caractère qu’elles dégagent. Monette Vincent, de son vrai nom Simone Martin Vincent, est une jeune femme suisse qu’il rencontre au mois de juillet 1942 par l’intermédiaire de son ancien modèle, Nézy-Hamidé Chawat. Début août, Nézy lui recommande également une jeune comtesse italienne, Carla Avogadro, qui présentera à son tour à Matisse Michaella, sa sœur cadette. Les trois jeunes filles poseront à tour de rôle pour le maître. Entre 1942 et 1945, il produira en effet plus d’une dizaine de portraits de ces trois grâces, où il usera plus d’une fois de cette merveilleuse estompe, si caractéristique.
Provenance
Ancienne collection Galerie Louis Carré, Paris.2
de
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