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NÉO-IMPRESSIONNISME -
Né au milieu des années 1880, le néo-impressionnisme se distingue par une approche scientifique de la couleur héritée de l’impressionnisme.
Le critique Félix Fénéon invente d’ailleurs en 1886 cette appellation pour qualifier les œuvres novatrices de Georges Seurat et de Paul Signac, chefs de file du mouvement. Ces artistes refusent le mélange des pigments sur la palette : ils appliquent les couleurs pures en petites touches juxtaposées, selon la technique du pointillisme (ou divisionnisme), afin que le mélange se fasse dans l’œil du spectateur.
Les toiles néo-impressionnistes offrent ainsi une lumière vibrante et une harmonie de tons incomparable. S’appuyant sur des théories optiques contemporaines, ce procédé exige une grande rigueur d’exécution tout en donnant naissance à des tableaux d’une poésie et d’une luminosité singulières. Le résultat, porté par des artistes tels que Henri-Edmond Cross ou Maximilien Luce, est un art à la fois méthodique et empreint d’émotion.
L’engouement durable pour ce courant s’illustre encore récemment : le Musée d’Orsay a consacré fin 2021 une exposition à Paul Signac en tant que collectionneur, soulignant l’influence et la postérité des néo-impressionnistes dans l’histoire de l’art.
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