Maurice de Vlaminck est un artiste fauviste et cubiste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.

"La Seine au Pecq" est une œuvre peinte en 1908 par Maurice de Vlaminck. Cette toile capture la beauté et la vitalité de la Seine, un des fleuves les plus emblématiques de la France, à une époque où l'artiste était profondément dans le mouvement fauviste.
Ici, le spectateur est immédiatement happé par l'utilisation audacieuse des couleurs vives et non conventionnelles. Vlaminck, aux côtés d'autres artistes fauves comme Henri Matisse et André Derain, cherche à défier les normes artistiques traditionnelles en utilisant des couleurs pures et non mélangées pour exprimer l'émotion et l'énergie de la scène plutôt que de se conformer à la réalité. Dans "La Seine au Pecq", cela se traduit par des tons de bleu cobalt, de vert, de rouge et d'orange qui semblent éclater de la toile, créant une sensation de mouvement et d'effervescence. La composition de l'œuvre est également remarquable. La Seine occupe une grande partie de la toile, tandis que les arbres et les maisons du village du Pecq se profilent à l'arrière-plan. L'artiste capture la vie le long de la rivière aux reflets chatoyants dans l'eau. Les coups de pinceau rapides et impétueux de Vlaminck donnent une sensation d'urgence à la scène, comme si elle était saisie à l'instant même. Dans ce tableau, l’influence de Cézanne est perceptible. Grâce à une technique de hachures à même de modeler la surface picturale de son sujet, Vlaminck confère un dynamisme atmosphérique à son tableau. Tout comme Cézanne, il accentue la structure de sa composition en scindant la vue du village par un tronc d’arbre vertical au premier plan. Vlaminck aplanit ainsi la surface, écoutant ainsi les préceptes de Cézanne.