Henri Martin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.

Henri Martin est originaire de la ville du sud de la France, Toulouse, où il a remporté le Grand Prix Municipal à l'École des Beaux-Arts de la ville. Ce prix lui a permis d'étudier à Paris, où il s'est ensuite installé.

En 1900, il achète Marquayrol, une grande maison du XVIIe siècle construite sur une colline surplombant le pittoresque village de Labastide-du-Vert dans le Lot, au sud-ouest de la France.

Cette demeure située dans un village paisible à tout pour séduire le peintre qui va s’y accomplir artistiquement en menant des recherches sur les ombres, la lumière et la couleur pendant plus de quarante ans.

Marquayrol devient le refuge de Martin loin de Paris, et c'est là qu'il y passe les mois entre mai et novembre chaque année, se délectant de la lumière du sud qui lui manquait tant en ville. Martin a cultivé un vaste jardin à l'italienne à Marquayrol, agrémenté de chemins bordés de cyprès, d'un bassin circulaire avec une statue, et d'une terrasse avec une pergola, visible dans l'œuvre présente, dont les vignes formaient une canopée offrant ombre et abri du soleil estival. Le jardin idyllique de Martin, ainsi que la maison elle-même et le village voisin, sont une formidable source d'inspiration.

C'est également à Marquayrol que le style unique de Martin, une synthèse d'une approche largement impressionniste combinée avec une technique de pointillisme, atteint sa maturité. "En découvrant Marquayrol", a noté Claude Juskiewenski, "Henri Martin avait trouvé son équilibre, son épanouissement personnel et artistique" (Henri Martin, cat. d'expo., Musée de Cahors Henri Martin, 1993, p. 103). Henri Martin n’est pas un théoricien de l’impressionnisme ou du pointillisme mais un artiste qui trouve dans une touche libre et virevoltante, une forme de sincérité. Peignant essentiellement sur le motif, il s’inspire de ce qu’il observe, voit et ressent.