
HENRI MARTIN 1860-1943
Profil de Jeune Fille en Contre-Jour
Huile sur toile
56,5 x 41 cm
Certificat d'authenticité délivré par Cyrille Martin le 3 novembre 2003.
Henri Martin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. « Pour Henri Martin la présence humaine sert aussi, en particulier, à mettre en valeur la...
Henri Martin est un artiste post-impressionniste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
« Pour Henri Martin la présence humaine sert aussi, en particulier, à mettre en valeur la lumière, obsession de son art. C'est ainsi qu'une fillette de Labastide-du-Vert était l'un de ses modèles préférés parce que sa chevelure rousse attirait bien la lumière. Une toile qui représente une jeune femme de profil à mi-corps est simplement intitulée “Dans la lumière, jeune paysanne en plein soleil” (avant 1899, musée des Beaux-Arts de Mulhouse) est un alibi pour tenter de traduire l'intensité lumineuse, au zénith ; pour “Gabrielle à la vigne vierge” le rougeoiement de la vigne colore le visage qui se confond avec le feuillage. Quand l'artiste choisit de peindre son fils Jacques “à contre-jour” au seuil de son jardin, le jeune homme n'est que le faire-valoir de la lumière qui irradie autour de son apparence en dissolvant presque sa silhouette. »
Claude Juskiewenski, « La présence humaine dans l’œuvre d'Henri Martin », in. “Henri Martin (1860 - 1943), Du rêve au quotidien, Peintures conservées dans les collections publiques françaises”, cat. expo., Milan : Silvana, 2008, pp. 48-49.
« Pour Henri Martin la présence humaine sert aussi, en particulier, à mettre en valeur la lumière, obsession de son art. C'est ainsi qu'une fillette de Labastide-du-Vert était l'un de ses modèles préférés parce que sa chevelure rousse attirait bien la lumière. Une toile qui représente une jeune femme de profil à mi-corps est simplement intitulée “Dans la lumière, jeune paysanne en plein soleil” (avant 1899, musée des Beaux-Arts de Mulhouse) est un alibi pour tenter de traduire l'intensité lumineuse, au zénith ; pour “Gabrielle à la vigne vierge” le rougeoiement de la vigne colore le visage qui se confond avec le feuillage. Quand l'artiste choisit de peindre son fils Jacques “à contre-jour” au seuil de son jardin, le jeune homme n'est que le faire-valoir de la lumière qui irradie autour de son apparence en dissolvant presque sa silhouette. »
Claude Juskiewenski, « La présence humaine dans l’œuvre d'Henri Martin », in. “Henri Martin (1860 - 1943), Du rêve au quotidien, Peintures conservées dans les collections publiques françaises”, cat. expo., Milan : Silvana, 2008, pp. 48-49.
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