
MIKHAIL LARIONOV
Mère et Fille, 1916
Huile sur toile
81 x 45,5 cm
87 x 51 cm (avec cadre)
87 x 51 cm (avec cadre)
Signé en haut à gauche : ML
Signé, daté, situé et inscrit au revers : LARIONOV ; Peinture 1916 ; 16 rue Jacques Callot Paris 6e ; 5
Signé, daté, situé et inscrit au revers : LARIONOV ; Peinture 1916 ; 16 rue Jacques Callot Paris 6e ; 5
Mikhail Larionov est un artiste majeur du XXème siècle et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Mikhail Larionov est l’un des chefs de file de l’avant-garde picturale russe, instigateur...
Mikhail Larionov est un artiste majeur du XXème siècle et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Mikhail Larionov est l’un des chefs de file de l’avant-garde picturale russe, instigateur du Rayonnisme. D’abord imprégnées de l’impressionnisme et du fauvisme français, les œuvres du peintre deviennent peu à peu plus abstraites, inspirées du néo-primitivisme. Dès 1912, l’artiste dissout le groupe de « La Queue de l’Âne » afin d’éviter l’institutionnalisation du Rayonnisme, un mouvement artistique qui donnera lieu à la publication d’un manifeste engagé. Blessé sur le front allemand en 1915, Larionov quitte définitivement Moscou avec sa femme Natalia Gontcharova et s’installe à Paris en 1917. Il participe alors aux activités du mouvement dadaïste et y défend son travail sur le Rayonnisme. Le peintre décède en 1964, à la suite de quoi une grande partie de ses œuvres est léguée au gouvernement soviétique.
« Mère et fille » est une huile sur toile s’inscrivant parfaitement dans la période néo-primitive de Larionov. Véritable manifeste de cette époque, cette œuvre reprend les codes de l’art naïf en tout point. Deux femmes nues, une mère et sa fille se tenant par la main se détachent d’un fond brun-vert. Leurs corps se composent d’une simple masse blanche, identifiables grâce à d’épais traits de couleur brune. Le néo-primitivisme de Larionov s’inspire directement de l'artisanat russe, des dessins d'enfant ou encore de peintures d’enseignes.
Dans cette œuvre, nous retrouvons une naïveté et une pureté propre au monde de l’enfance. Larionov se détache de la réalité laissant transparaitre dans sa peinture ses émotions et ressentis, en l’occurrence ici une grande tendresse émane de cette relation mère fille. Cette œuvre majeure et charnière dans la carrière de l’artiste a appartenu à la collection de Inna et Boris Salomon, deux célèbres marchands d’art issus de l’immigration juive russe des années 1920. Émigrés aux États-Unis au début de la Seconde Guerre mondiale, le couple côtoie des artistes, exilés comme eux, tels Marcel Duchamp, André Breton ou Max Ernst. Entre les années 1950 et 1970, Inna Salomon fut à la tête de la célèbre galerie d'art parisienne La Cour d'Ingres.
Mikhail Larionov est l’un des chefs de file de l’avant-garde picturale russe, instigateur du Rayonnisme. D’abord imprégnées de l’impressionnisme et du fauvisme français, les œuvres du peintre deviennent peu à peu plus abstraites, inspirées du néo-primitivisme. Dès 1912, l’artiste dissout le groupe de « La Queue de l’Âne » afin d’éviter l’institutionnalisation du Rayonnisme, un mouvement artistique qui donnera lieu à la publication d’un manifeste engagé. Blessé sur le front allemand en 1915, Larionov quitte définitivement Moscou avec sa femme Natalia Gontcharova et s’installe à Paris en 1917. Il participe alors aux activités du mouvement dadaïste et y défend son travail sur le Rayonnisme. Le peintre décède en 1964, à la suite de quoi une grande partie de ses œuvres est léguée au gouvernement soviétique.
« Mère et fille » est une huile sur toile s’inscrivant parfaitement dans la période néo-primitive de Larionov. Véritable manifeste de cette époque, cette œuvre reprend les codes de l’art naïf en tout point. Deux femmes nues, une mère et sa fille se tenant par la main se détachent d’un fond brun-vert. Leurs corps se composent d’une simple masse blanche, identifiables grâce à d’épais traits de couleur brune. Le néo-primitivisme de Larionov s’inspire directement de l'artisanat russe, des dessins d'enfant ou encore de peintures d’enseignes.
Dans cette œuvre, nous retrouvons une naïveté et une pureté propre au monde de l’enfance. Larionov se détache de la réalité laissant transparaitre dans sa peinture ses émotions et ressentis, en l’occurrence ici une grande tendresse émane de cette relation mère fille. Cette œuvre majeure et charnière dans la carrière de l’artiste a appartenu à la collection de Inna et Boris Salomon, deux célèbres marchands d’art issus de l’immigration juive russe des années 1920. Émigrés aux États-Unis au début de la Seconde Guerre mondiale, le couple côtoie des artistes, exilés comme eux, tels Marcel Duchamp, André Breton ou Max Ernst. Entre les années 1950 et 1970, Inna Salomon fut à la tête de la célèbre galerie d'art parisienne La Cour d'Ingres.
Provenance
Ancienne collection Inna et Boris Salomon, Paris.Newsletter
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