
MAX ERNST 1891-1976
Loplop in the Forest, 1958
Huile sur papier marouflé sur toile
30 x 25 cm
50 x 45 cm (avec cadre)
50 x 45 cm (avec cadre)
Signé en bas à droite : max ernst
« Homme des possibilités infinies » comme le surnommait André Breton, Max Ernst est une figure majeure des mouvements dadaïste et surréaliste. Il fut actif en Europe et aux États-Unis...
« Homme des possibilités infinies » comme le surnommait André Breton, Max Ernst est une figure majeure des mouvements dadaïste et surréaliste. Il fut actif en Europe et aux États-Unis entre les années 1919 et 1970. Novateur, il axe son œuvre autour de la psychologie et de l’inconscient qu’il étudia à l’université de Bonn. Porte-parole d’une peinture onirique, il traduit un monde intérieur dans lequel la perception personnelle et le hasard influent sur l’interprétation de ses tableaux.
« Loplop dans la forêt » est une huile sur papier peinte par Max Ernst en 1958 représentant son animal favori : L’oiseau. Figure dominante et énigmatique, « Loplop » apparaît dès 1930 dans l’univers pictural de l’artiste. Passionné par les cultures amérindiennes il fait de cet animal son totem qui devient dès lors son mythe personnel, son alter ego. Il crée une parenté directe avec cet oiseau qu’il rapproche à plusieurs éléments et souvenirs marquant de sa vie. Ernst s’identifie très tôt à l’animal, soit le 5 janvier 1906, lorsqu’il perdit son perroquet adoré, jour même de la naissance de sa petite sœur Loni. Depuis cette date, la figure du volatile acquit un sens mystique et devint pour le peintre l’allégorie de la vie et de la mort. Elle incarne toutes les images issues de son subconscient qui l’ont hantées sa vie durant. Loplop est capable de toutes les métamorphoses, se transformant d’un animal à un objet de la vie quotidienne.
Dans la présente œuvre, « Max l’oiseleur » comme il fut surnommé, introduit plusieurs versions de l’oiseau observables en fonction de la position du tableau et selon différents points de vue. Il invite le spectateur à interpréter à l’infini les images observées selon son imaginaire et sa propre perception. Peint dans des tons de rouge et de noir, cet oiseau peut s’observer au moins de trois manières différentes ; le premier oiseau est visible de face, ses yeux et son bec se symbolisent par des taches de rouge vif, le second a le bec en l’air vers le haut de la composition enfin le troisième oiseau s’observe lorsque le tableau est retourné, il en train de voler, le bec et les yeux grand ouverts.
A partir de 1957, Ernst oriente ses recherches sur la perception. Pour lui, la réalité cède le pas à l’imagination lorsqu’un homme ne peut percevoir physiquement mais uniquement avec son âme. Les associations d’images créées dévoilent alors une nouvelle objectivité. A cette époque, il se détache des compositions académiques en se focalisant sur une palette de couleurs restreintes et des jeux de matière inédits. Ici, il parsème sa toile de stries noires et rouges, qu’il gratte et frotte afin de rendre la texture particulière du bois évoquant la mystérieuse forêt où se trouve Loplop. Cette peinture possède une force inégalable qui transcende la réalité et fait entrer le spectateur dans un monde onirique aux racines de la psyché humaine.
« Loplop dans la forêt » est une huile sur papier peinte par Max Ernst en 1958 représentant son animal favori : L’oiseau. Figure dominante et énigmatique, « Loplop » apparaît dès 1930 dans l’univers pictural de l’artiste. Passionné par les cultures amérindiennes il fait de cet animal son totem qui devient dès lors son mythe personnel, son alter ego. Il crée une parenté directe avec cet oiseau qu’il rapproche à plusieurs éléments et souvenirs marquant de sa vie. Ernst s’identifie très tôt à l’animal, soit le 5 janvier 1906, lorsqu’il perdit son perroquet adoré, jour même de la naissance de sa petite sœur Loni. Depuis cette date, la figure du volatile acquit un sens mystique et devint pour le peintre l’allégorie de la vie et de la mort. Elle incarne toutes les images issues de son subconscient qui l’ont hantées sa vie durant. Loplop est capable de toutes les métamorphoses, se transformant d’un animal à un objet de la vie quotidienne.
Dans la présente œuvre, « Max l’oiseleur » comme il fut surnommé, introduit plusieurs versions de l’oiseau observables en fonction de la position du tableau et selon différents points de vue. Il invite le spectateur à interpréter à l’infini les images observées selon son imaginaire et sa propre perception. Peint dans des tons de rouge et de noir, cet oiseau peut s’observer au moins de trois manières différentes ; le premier oiseau est visible de face, ses yeux et son bec se symbolisent par des taches de rouge vif, le second a le bec en l’air vers le haut de la composition enfin le troisième oiseau s’observe lorsque le tableau est retourné, il en train de voler, le bec et les yeux grand ouverts.
A partir de 1957, Ernst oriente ses recherches sur la perception. Pour lui, la réalité cède le pas à l’imagination lorsqu’un homme ne peut percevoir physiquement mais uniquement avec son âme. Les associations d’images créées dévoilent alors une nouvelle objectivité. A cette époque, il se détache des compositions académiques en se focalisant sur une palette de couleurs restreintes et des jeux de matière inédits. Ici, il parsème sa toile de stries noires et rouges, qu’il gratte et frotte afin de rendre la texture particulière du bois évoquant la mystérieuse forêt où se trouve Loplop. Cette peinture possède une force inégalable qui transcende la réalité et fait entrer le spectateur dans un monde onirique aux racines de la psyché humaine.