
HENRI MATISSE 1869-1954
Visage de femme, 1951
Fusain sur papier
53 x 40 cm
96 x 84 cm (avec cadre)
96 x 84 cm (avec cadre)
Certificat d'authenticité délivré par Monsieur Georges Matisse le 17 avril 2021.
Placé au cœur de sa vie d’artiste, le dessin a toujours été primordial pour Henri Matisse. Avec l’âge, de par sa santé défaillante, il délaisse la peinture pour se consacrer...
Placé au cœur de sa vie d’artiste, le dessin a toujours été primordial pour Henri Matisse. Avec l’âge, de par sa santé défaillante, il délaisse la peinture pour se consacrer essentiellement à l’essence même du trait. Entre les années 1948 et 1951, Matisse est chargé de décorer la Chapelle du Rosaire à Vence. C’est en ce lieu sacré qu’il finalise sa technique du dessin basée sur des contrastes de noir et de blanc. Après l’inauguration en 1951, Matisse consacre l’essentiel de son activité aux gouaches découpées et aux dessins au pinceau, au crayon et au fusain. D’une grande simplicité, ses œuvres exclusivement en noir et blanc sont le reflet de sa perception et de ses émotions. Matisse, par le dessin crée son propre langage qui se caractérise par des contours simplifiés, une ligne unique et expressive résumant à la fois, la forme, le mouvement, l’attitude et le gestuel. Il reproduit le monde qui l’entoure et qui le rend profondément heureux. La luxuriante végétation du sud de la France, les vues de son atelier ou les visages de femme deviennent ses sujets de prédilection.
Encore plus que la nature, sa passion première se centre sur l’être humain qu’il illustre dans une série de portraits dont Visage de femme daté de 1951, fait partie. Avec quelques traits de fusain, Matisse donne naissance à un visage d’une expressivité sans pareille. Inspiré d’une des femmes de son entourage, ce visage aux contours délicats et affutés se caractérise par un graphisme épuré, sans repentir ni hésitation marquant l’aboutissement d’un véritable exercice de concentration. Pour Matisse, le dessin doit naitre d’un instinct purement visuel tout en laissant libre court à l’imagination. « Il suffit d’un signe pour évoquer un visage, il n’est nul besoin d’imposer aux gens des yeux, une bouche... il faut laisser le champ libre à la rêverie du spectateur. » 1 Visage de femme » est une des rares œuvres pouvant être considérée comme le testament esthétique du maître dont le décès surviendra trois années après. Réalisée dans le cadre de son exposition personnelle de 1952 à la galerie Maeght à Paris, cette œuvre est également un exceptionnel témoignage de l’amitié qui unissait Matisse au couple de galeriste Maeght. Rencontrés en 1943 à Vence par l’intermédiaire de Pierre Bonnard, Aimé Maeght joua un rôle considérable dans la carrière de l’artiste en exposant à diverses reprises ses œuvres les plus emblématiques.
Encore plus que la nature, sa passion première se centre sur l’être humain qu’il illustre dans une série de portraits dont Visage de femme daté de 1951, fait partie. Avec quelques traits de fusain, Matisse donne naissance à un visage d’une expressivité sans pareille. Inspiré d’une des femmes de son entourage, ce visage aux contours délicats et affutés se caractérise par un graphisme épuré, sans repentir ni hésitation marquant l’aboutissement d’un véritable exercice de concentration. Pour Matisse, le dessin doit naitre d’un instinct purement visuel tout en laissant libre court à l’imagination. « Il suffit d’un signe pour évoquer un visage, il n’est nul besoin d’imposer aux gens des yeux, une bouche... il faut laisser le champ libre à la rêverie du spectateur. » 1 Visage de femme » est une des rares œuvres pouvant être considérée comme le testament esthétique du maître dont le décès surviendra trois années après. Réalisée dans le cadre de son exposition personnelle de 1952 à la galerie Maeght à Paris, cette œuvre est également un exceptionnel témoignage de l’amitié qui unissait Matisse au couple de galeriste Maeght. Rencontrés en 1943 à Vence par l’intermédiaire de Pierre Bonnard, Aimé Maeght joua un rôle considérable dans la carrière de l’artiste en exposant à diverses reprises ses œuvres les plus emblématiques.
Expositions
Dessins récents de Henri Matisse, Galerie Maeght, Paris, mai 1952.1
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