


OSSIP ZADKINE 1890-1967
Tête d'Homme, 1928
Bois de Ceylan, yeux peints et incrustés
Hauteur : 42 cm
Hauteur : 60,5 cm (avec base)
Hauteur : 60,5 cm (avec base)
Signé : O. Zadkine
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Ossip Zadkine est un artiste cubiste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY. Sculpteur reconnu dès le milieu des années 20, Ossip Zadkine participe activement aux recherches avant-gardistes. En...
Ossip Zadkine est un artiste cubiste et est exposé à la galerie HELENE BAILLY.
Sculpteur reconnu dès le milieu des années 20, Ossip Zadkine participe activement aux recherches avant-gardistes. En passant par le primitivisme de la taille directe à l’écriture simplifiée du cubisme, il s’oriente entre les années 1927 et 1928 vers une relecture de l’Antiquité. Après la première guerre mondiale, Zadkine revient aux sources classiques de la sculpture. Souhaitant s’éloigner de la brutalité de cette période, il se tourne vers la statuaire gréco-romaine pour créer des œuvres, en particulier des têtes, au summum du raffinement et de la beauté. Sculptée en 1928, cette « Tête d’homme » incarne parfaitement les recherches artistiques du sculpteur à cette période. Cette pièce unique, exécutée en bois de Ceylan, figure sans aucun doute parmi ses travaux les plus aboutis. Cette œuvre s’affranchit de la sévérité du style cubiste pour laisser la place à l’émotion humaine. Bien qu’il utilise des formes géométriques pour le nez et la courbe des yeux, Zadkine innove en donnant une profonde expressivité à cette sculpture. A la manière des sculpteurs antiques, il insuffle la vie à un corps inanimé en prenant soin de peindre les yeux. Leur ouverture est le signe indubitable qu’un être vivant s’éveille. Il acte l’ouverture de son être au monde qui l’entoure. En donnant des yeux à sa sculpture, Zadkine la ramène à la vie humaine. La taille directe du bois lui permet également de se rapprocher au plus proche de l’anatomie humaine. En alternant les pans concaves, convexes, les creux et les incisions, il module parfaitement les zones d’ombres et de lumières. Cette sculpture associe les préceptes du passé à la modernité. Entre les années, 1928 - 1930, Zadkine côtoie régulièrement Amedeo Modigliani, dont la manière influence particulièrement son œuvre. Ici, nous retrouvons la même stylisation du visage. Les contours sont rapides et se réduisent à seulement quelques éléments taillés dans le bois. Les grands yeux en amande, le nez imposant et la fine bouche font particulièrement écho aux portraits du peintre italien. Les deux artistes partagent une même passion et une même curiosité pour la beauté et la noblesse des formes archaïques en bois. Cette prédilection pour ce matériau est cependant inhérente à Zadkine.
Sculpteur reconnu dès le milieu des années 20, Ossip Zadkine participe activement aux recherches avant-gardistes. En passant par le primitivisme de la taille directe à l’écriture simplifiée du cubisme, il s’oriente entre les années 1927 et 1928 vers une relecture de l’Antiquité. Après la première guerre mondiale, Zadkine revient aux sources classiques de la sculpture. Souhaitant s’éloigner de la brutalité de cette période, il se tourne vers la statuaire gréco-romaine pour créer des œuvres, en particulier des têtes, au summum du raffinement et de la beauté. Sculptée en 1928, cette « Tête d’homme » incarne parfaitement les recherches artistiques du sculpteur à cette période. Cette pièce unique, exécutée en bois de Ceylan, figure sans aucun doute parmi ses travaux les plus aboutis. Cette œuvre s’affranchit de la sévérité du style cubiste pour laisser la place à l’émotion humaine. Bien qu’il utilise des formes géométriques pour le nez et la courbe des yeux, Zadkine innove en donnant une profonde expressivité à cette sculpture. A la manière des sculpteurs antiques, il insuffle la vie à un corps inanimé en prenant soin de peindre les yeux. Leur ouverture est le signe indubitable qu’un être vivant s’éveille. Il acte l’ouverture de son être au monde qui l’entoure. En donnant des yeux à sa sculpture, Zadkine la ramène à la vie humaine. La taille directe du bois lui permet également de se rapprocher au plus proche de l’anatomie humaine. En alternant les pans concaves, convexes, les creux et les incisions, il module parfaitement les zones d’ombres et de lumières. Cette sculpture associe les préceptes du passé à la modernité. Entre les années, 1928 - 1930, Zadkine côtoie régulièrement Amedeo Modigliani, dont la manière influence particulièrement son œuvre. Ici, nous retrouvons la même stylisation du visage. Les contours sont rapides et se réduisent à seulement quelques éléments taillés dans le bois. Les grands yeux en amande, le nez imposant et la fine bouche font particulièrement écho aux portraits du peintre italien. Les deux artistes partagent une même passion et une même curiosité pour la beauté et la noblesse des formes archaïques en bois. Cette prédilection pour ce matériau est cependant inhérente à Zadkine.
Provenance
Vente Sotheby's Londres, juin 2004.Collection privée.
Expositions
Philadelphie, Crillon Galleries, Zadkine et Valentine Prax, 1931.Paris, musée Zadkine, Zadkine Art Déco, 14 novembre 2025 - 12 avril 2026.
Catalogues
Sylvain Lecombre, Ossip Zadkine, L'œuvre sculpté, Paris Musées, 1994, illustré sous le n°207 p.251 et listé p. 704.Philadelphie, Zadkine et Valentine Prax, Crillon Galleries, 1931, catalogue d'exposition, illustrée.