
ALBERT MARQUET 1875-1947
Hesnes, Prés Au Bord De La Mer, 1925
Huile sur panneau
32.5 x 41 cm
Cette œuvre sera incluse dans le Catalogue Raisonné digital de Albert Marquet actuellement en préparation par Wildenstein Plattner Institute Inc. Avis d'inclusion en date du 18 mars 2025.
Signé en bas à gauche : marquet
Albert Marquet, essentielle de la peinture française du XXe siècle, réalise en 1925 l’œuvre « Hesnes », une huile sur panneau qui illustre à merveille son attachement aux paysages portuaires...
Albert Marquet, essentielle de la peinture française du XXe siècle, réalise en 1925 l’œuvre « Hesnes », une huile sur panneau qui illustre à merveille son attachement aux paysages portuaires et littoraux. La scène se déroule à Hesnes, un petit village côtier situé près de Grimstad, au sud de la Norvège, pays que Marquet découvre avec enthousiasme dans les années 1920.
Séduit par la lumière froide et limpide des rives nordiques, il y trouve un nouveau terrain de recherche picturale, loin de l’agitation parisienne.
Le tableau montre un coin paisible de la côte norvégienne, avec un ensemble de maisons aux toits rouges, posées au bord d’un bras de mer d’un bleu profond. L’eau calme, presque immobile, reflète la lumière du ciel, tandis qu’une barque solitaire dérive lentement. Le silence apparent de la scène évoque une fin d’après-midi d’été, suspendue dans une lumière douce et diffuse. Le premier plan est occupé par une prairie d’un vert tendre, qui descend en pente douce jusqu’à l’eau, créant une perspective naturelle et fluide. La composition repose sur un équilibre maîtrisé entre les éléments. À droite, une maison sur pilotis s’avance au-dessus de l’eau, tandis qu’à gauche, deux bâtiments en retrait se dressent sur le rivage, leurs formes géométriques renforcées par des contours francs mais souples. En arrière-plan, une bande de collines boisées ferme l’horizon, accentuant la profondeur tout en enfermant la baie dans une sorte d’écrin naturel.
La palette de Marquet, tout en sobriété, privilégie les harmonies de verts, de bleus et de bruns. Si l’artiste fut brièvement associé au fauvisme, il s’en distingue ici par sa retenue et par son souci de vérité atmosphérique. Les couleurs sont posées par larges aplats, sans excès ni surcharge, dans une touche libre mais contrôlée. Le rouge des toits agit comme une ponctuation visuelle, animant la quiétude du paysage sans rompre son équilibre.
Dans le contexte des années 1920, ce tableau reflète une période de maturité pour Marquet, marquée par de nombreux voyages en Europe du Nord, notamment en Norvège, en Suède et en Finlande. À l’écart des avant-gardes théoriques, il poursuit une peinture profondément personnelle, guidée par l’observation, la lumière, et la couleur.
Séduit par la lumière froide et limpide des rives nordiques, il y trouve un nouveau terrain de recherche picturale, loin de l’agitation parisienne.
Le tableau montre un coin paisible de la côte norvégienne, avec un ensemble de maisons aux toits rouges, posées au bord d’un bras de mer d’un bleu profond. L’eau calme, presque immobile, reflète la lumière du ciel, tandis qu’une barque solitaire dérive lentement. Le silence apparent de la scène évoque une fin d’après-midi d’été, suspendue dans une lumière douce et diffuse. Le premier plan est occupé par une prairie d’un vert tendre, qui descend en pente douce jusqu’à l’eau, créant une perspective naturelle et fluide. La composition repose sur un équilibre maîtrisé entre les éléments. À droite, une maison sur pilotis s’avance au-dessus de l’eau, tandis qu’à gauche, deux bâtiments en retrait se dressent sur le rivage, leurs formes géométriques renforcées par des contours francs mais souples. En arrière-plan, une bande de collines boisées ferme l’horizon, accentuant la profondeur tout en enfermant la baie dans une sorte d’écrin naturel.
La palette de Marquet, tout en sobriété, privilégie les harmonies de verts, de bleus et de bruns. Si l’artiste fut brièvement associé au fauvisme, il s’en distingue ici par sa retenue et par son souci de vérité atmosphérique. Les couleurs sont posées par larges aplats, sans excès ni surcharge, dans une touche libre mais contrôlée. Le rouge des toits agit comme une ponctuation visuelle, animant la quiétude du paysage sans rompre son équilibre.
Dans le contexte des années 1920, ce tableau reflète une période de maturité pour Marquet, marquée par de nombreux voyages en Europe du Nord, notamment en Norvège, en Suède et en Finlande. À l’écart des avant-gardes théoriques, il poursuit une peinture profondément personnelle, guidée par l’observation, la lumière, et la couleur.
Provenance
Galerie Druet, Paris, acquis directement auprès de l’artiste le 8.10.1925.Gösta Olson, Svensk-Franska Konstgalleriet, acquis de la provenance précédente le 19.11.1926.
Carl Matthiesen, Stockholm.
Vente Sotheby’s Londres, décembre 1984.
Vente Christie’s, Londres, décembre 1986.
Collection privée Suisse.
Par descendance à l'ancien propriétaire.
Vente Piguet, juin 2025.
Exhibitions
Paris, M. M. Bernheim-Jeune, Exposition Albert Marquet, 1925.Stockholm, Svensk-Franska Konstgalleriet, Fransk Konst, octobre 1926.
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